Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ignacio Catalan
Publicité
ignacio Catalan
Archives
Derniers commentaires
ignacio Catalan
1 novembre 2009

Les trois vies de Sluter

Claus Sluter : Génie de la sculpture flamande à la cour de PHilippe le Hardi, premier duc Valois de Bourgogne !

Ce livre clôt mon parcours de la sculpture médiévale bourguignonne. Après Cîteaux (Le chant des pierres), la Bourgogne du XIIème siècle (Les chemins de pierre), je ne pouvais terminer cette "trilogie" autrement qu'avec ce personnage dont on ne sait presque rien avant son arrivée à Dijon vers 1385. Issu de la Flandre riche et remuante des villes drapières, comment a pu naître cette vocation artistique hors du commun dans ce décor laborieux et florissant (Bruges, Gand, Courtrai...) et s'épanouir à la cour la plus prestigieuse et... convoitée de cette fin de XIVème siècle. En pleine Guerre de Cent Ans et au milieu des révoltes flamandes particulièrement sanglantes et grâce au mécénat quasi sans précédent (mais exigeant) de Philippe le Hardi ?

Comment l'homme vit-il sa solitude de créateur, affronte-t-il les inévitables rivalités et parvient-il au sommet (maître d'oeuvre de la Chartreuse de Champmol, imagier du duc Philippe) ? Par quel cheminement intérieur parvient-il à introduire le réalisme dans la sculpteur et à approcher cet humanisme que revendiqueront bientôt d'autres génies, ceux de la Renaissance ?

Les sculpteurs du Chant... et des Chemins de pierre étaient des anonymes se partageant la tâche immense des constructions de la Foi, "Les trois vies..." sont le parcours d'un génie parfaitement identifié dont les chefs d'oeuvres nous stupéfient encore.

DSC00158DSC00156

Publicité
Publicité
Commentaires
A
Bonjour Ignacio,<br /> <br /> Le travail, les vacances en Espagne... je ne suis pas revenue sur votre blog depuis le mois de mai. Si j'avais su que vous m'y invitiez à échanger davantage ! J'écris, sauf que je ne suis pas écrivain : je suis traductrice. J'écris sur les idées des autres, un métier très enrichissant. Voici mon adresse e-mail :<br /> annecarole.grillot@orange.fr<br /> <br /> Au plaisir de vous lire,<br /> Anne-Carole
Répondre
C
Merci de ce message chaleureux... en aucun cas trop long. Les compliments et critiques (objectives ?) sont toujours agréables à entendre.<br /> J'aimerais pouvoir échanger davantage. N'écrivez-vous pas également ou ma mémoire me trompe-t-elle ? Pouvez-vous me faire connaître votre adresse e.mail ?<br /> Ignacio
Répondre
A
C’est avec grand plaisir que je vous ai retrouvé hier à Tonnerre. Merci pour tous ces compléments d’informations sur l’art médiéval, Sluter et… Christine de Pisan. Sur l’humanisme, qui a en partie jailli de la peste, propagée par les rats dont la prolifération était liée à l’extermination des chats... Sur l’abandon des symboles en faveur d’une représentation réaliste qui laisse transparaître la part de divin en l’homme. Comme votre éditeur, je regrette un peu que vous n’ayez pas parlé davantage de l’« être de chair » qu’est Sluter, de ce qui le pousse à créer, et de ce qui vous pousse, vous, à écrire. Du goût du « secret », de la « sobriété » que l’on retrouve dans vos intrigues, dans votre écriture et, si l’on en croit l’interview que vous avez accordée à France 3 pour Ouvrez les guillemets, dans votre « caractère ». Il y aurait eu beaucoup de choses à dire, au-delà de l’homosexualité prêtée à Sluter, sur l’amour vécu comme une transgression, presque incestueux comme dans Le Chant des pierres, et sa transcendance à travers l’art, présenté comme la réconciliation légitime de toutes les formes d’amour. Mais on ne peut pas tout dire en une soirée, d’autant que certaines personnes présentes lors cette rencontre n’avaient pas lu le livre. J’ai encore beaucoup à lire avant de pouvoir dire : « C’est du Catalan. » Cependant, j’apprécie dans votre écriture, outre sa généreuse sobriété, quelque chose qui m’agace chez beaucoup d’autres : le récit au présent. Ce n’est pas un présent d’action, qui voudrait créer une dynamique et donner au lecteur une longueur d’avance sur l’intrigue ; au contraire, c’est un vrai présent de narration, qui offre au lecteur tout le loisir de s’ancrer dans un espace-temps qu’il fait sien et apporte de la substance à l’action pour qu’il s’y attarde. Un présent qui a retrouvé sa valeur littéraire, en somme.<br /> <br /> Merci encore et pardon d’avoir été aussi longue…<br /> Anne-Carole
Répondre
J
J'ai aimé le Chant et les Chemins de Pierre...Avec Sluter, j'ai appris à le connaître grâce à vous et ces trois livres m'ont beaucoup apporté... je ne vois plus un édifice ou une statue de la même manière. Bravo ! cela vous a demandé beaucoup de recherches !<br /> Ceci ne m'empêche pas d'aimer vos autres livres, je suis une fidèle lectrice, et j'apprécie votre style! Bravo encore et j'attends déjà votre nouvelle parution.
Répondre
Publicité